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Mes références sont celles de ceux qui m’ont précédé.
Les maitres du passé tel des précurseurs comme Cennino Cennini et plus proche de nous Gino Piva et Claude Yvel, ne m’a pas laissé indifférent à l’art d’aimer la matière, c’est par elle que
commence l’œuvre et lui donne un sens.
J’ai commencé à peindre à l’âge de 9 ans (1976).
Plus tard à 24 ans je rencontrais un peintre passionné de techniques,
avec qui je peignis pendant quelques mois des œuvres sur bois et en
contrepartie il m’apprit le dessin d’après les maitres du passé. Comme
toute autre discipline artistique, la peinture demande de la rigueur et cette
rigueur lui est apportée par une solide connaissance du métier.
Certains vous diront de la peinture, que c'est un beau passe-temps, mais en dilettante
quelle que soit la discipline on n’atteint jamais des sommets.
Je décidais donc d’en savoir plus, j’avais 25 ans à l’époque j’en ai 46 aujourd’hui,
je fréquentais la bibliothèque Forney à Paris tous les jours pendants 2 ans,
à la recherche d’ouvrages sur les moyens de fabrications des pigments,
les sources des ingrédients des peintures, etc.
J’appris énormément de choses sur le métier du peintre tout au long des
ouvrages que nous ont laissés les chimistes, les scientifiques et les érudits
des siècles passés.
Avant le XIXe siècle le savoir se transmettait de maitre à élève, puis
avec la perte du métier dû aux contraintes de la vie et de la façon d’envisagé
la peinture comme une entreprise individuelle, surchargé de tant de travail le peintre délégua la fabrication de ses peintures
à des tiers, et le progrès faisant, le peintre perdit "les secrets du métier" puis l’époque industrielle engloutie tout cela irrémédiablement.
Je fréquentais pendant 1 an l’université de Jussieu à Paris afin de connaitre
les propriétés chimiques, physiques et mécaniques des minéraux, des pigments et
des peintures, tous prés de Jussieu il y a une magnifique collection de
minéraux, source de savoir immense sur les origines des pigments, car la
nature est généreuse et nous offre tant à découvrir et à expérimenter.
Et enfin pendant 10 ans je mis en pratique tous ce savoir que je glanais de-ci
de-là; cette phase de découverte du métier fut riche en tâtonnements
positifs; Car il est vain de savoir toute la littérature du monde sur une matière ou un pigment si l’on n’en fait soi-même l’expérience.
Je remercie à ce titre et bien que son cadet de quelques décennies Jacques Maroger qui
fus vraiment un redécouvreur de la recette du vernis gel que Rubens utilisait,
Maroger fut un très grand praticien.
« Claude Yvel »
qui me donna à voir dans ses ouvrages que la connaissance du métier du peintre
loin d’être un frein nous émancipe et nous donne la liberté nécessaire à toutes
œuvres sincères.
Je me suis consacré ces dernières années (afin de découvrir un autre média
que la peinture) : l’informatique et les médias de la communication tels que
l’internet et le webmastering, ce qui m’a permis de réaliser ce site, je voulais écrire un livre à la base,
mais un site est beaucoup plus interactif, on peut y incorporé des hyperliens
vers d’autres sites et définitions.
Actuellement le paysage Internet des techniques de la peinture foisonne d’un
nombre incalculable de sites et de blogs sur le métier du peintre, sur les
colorants, sur les pigments.
Je découvre qu’un fournisseur fabrique des encres enluminures.
Une telle richesse de contenus est vraiment formidable.
Cet engouement n’a été possible que grâce aux outils de communications modernes
tels que l’ADSL très haute vitesse.
On peut si on le désire, publié un blog en 10 minutes, exposer ses œuvres dans
une galerie virtuelle publique ou privée.
Je remercie l’époque à laquelle nous vivons, riches de tant de moyens et de
substances qui auraient tourné la tête d’un Leonard si enclin à expérimenté
toutes sortes de techniques.
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